Selon le président de Huawei, Liang Hua (via Reuters), la société est disposée à signer des accords «no-spy» avec des gouvernements, y compris le Royaume-Uni. Les pactes garantiraient que Huawei soit légalement responsable d'empêcher l'espionnage en coulisse sur d'autres pays utilisant du matériel Huawei.

"Nous sommes prêts à signer des accords de non-espionnage avec les gouvernements, y compris le gouvernement britannique, afin de nous engager à faire en sorte que notre équipement réponde à la norme de non-espionnage et de backdoors", a déclaré Hua à la presse, à Londres, via un interprète.

La déclaration fait suite aux pressions exercées par les États-Unis sur les pays européens pour qu'ils évitent d'utiliser l'équipement de télécommunications de Huawei, craignant que la société n'utilise cet équipement pour espionner d'autres pays et pour faire rapport des résultats au gouvernement chinois.

Huawei est critiqué sans relâche pour sa participation présumée à des activités d'espionnage sous la direction du gouvernement chinois. Cette accusation a été démentie à plusieurs reprises par Huawei et la Chine et n'a jamais été pleinement prouvée.

Le Royaume-Uni décide actuellement de la quantité d'équipement Huawei à utiliser pour le déploiement de ses réseaux 5G.

"La sécurité et la résilience des réseaux de télécommunication sont d'une importance primordiale, et nous appliquons des contrôles stricts à la manière dont l'équipement de Huawei est actuellement déployé au Royaume-Uni", a déclaré mardi un porte-parole du gouvernement britannique.

Le Royaume-Uni décidera bientôt de la participation de Huawei à son infrastructure de télécommunication et ces promesses de la société constituent probablement une tentative visant à assurer au gouvernement qu’il n’ya rien à craindre.

Pendant ce temps, aux États-Unis, le président Donald Trump devrait bientôt signer un ordre interdisant à tous les opérateurs de télécommunication américains d’utiliser le matériel Huawei.